Le compte à rebours a commencé. Les premières grèves sont annoncées par les deux syndicats Syna et Unia. Elles auront lieu dès le samedi 1er mars et elles sont qualifiées de «régionales», alors que dès la mi-avril, elles devraient s'étendre à toute la Suisse. C'est que la situation apparaît complètement bloquée, depuis que les entrepreneurs ont refusé le compromis péniblement négocié par le médiateur Jean-Luc Nordmann. D'ailleurs, entrepreneurs suisses et syndicats se sont rencontrés, mardi à Berne, pour constater que leur désaccord est total.
Les syndicats alertent leurs troupes. «Tous les salariés doivent se tenir prêts à participer aux mouvements de lutte. La Société suisse des entrepreneurs n'est pas actuellement un partenaire suffisamment fiable pour qu'il soit possible de compter sur sa bonne foi.»
En face, c'est plus confus. Les entrepreneurs tessinois ont signé avec les syndicats une convention. Pourquoi ce qui est possible au Tessin ne l'est-il pas en...