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La voie diplomatique n’est plus réservée au sérail

Le Département fédéral des affaires étrangères ouvre la porte des ambassades aux experts.

28 juil. 2018, 00:01
BILDKOMBO BESTEHEND AUS 9 BILDERN --- Bundespraesident Didier Burkhalter, links, begruesst um die 120 Botschafterinnen und Botschafter und deren diplomatisches Personal waehrend des traditionellen Neujahrsempfangs am Mittwoch, 15. Januar 2014 in der Wandelhalle des Bundeshauses in Bern. (KEYSTONE/Alessandro della Valle)  SCHWEIZ NEUJAHRSEMPFANG BOTSCHAFTER

C’est un tout petit monde, mais son prestige est immense. La Suisse emploie 380 diplomates dont le recrutement est une affaire d’Etat. Les candidats, tous universitaires, sont sélectionnés au terme d’une longue procédure, le «concours diplomatique», qui dure neuf mois. «J’ai tenté le coup il y a quelques années», raconte un ancien candidat fribourgeois qui a été écarté dans la dernière ligne droite. «Cela m’avait demandé plusieurs mois de préparation dans les domaines du droit, de l’histoire, de la politique et de l’économie.»

Ce concours était jusqu’ici la voie royale pour accéder à la carrière diplomatique, mais ce n’est désormais plus qu’une voie parmi d’autres. Dès l’an prochain, un concours B permettra à des spécialistes extérieurs d’intégrer le milieu. La réforme est couplée avec celle du système salarial (lire ci-dessous).

Ignazio Cassis a tranché

Elle met à l’épreuve une caste qui était en quelque sorte l’aristocratie de la fonction...

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