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L'enquête sur le trafic d'organe au Kosovo respecte la confidentialité

Aucun détail de l'enquête sur un présumé trafic d'organe au Kosovo n'a été révélé. La principe de confidentialité est ainsi respecté.

21 nov. 2011, 13:57
dick_marty

L'enquête sur un trafic d'organes présumé perpétré par des maquisards kosovars dans les années 90 sur le territoire de l'Albanie respecte le principe de confidentialité. C'est ce qu'a assuré un porte-parole de l'équipe chargée par Eulex de conduire les investigations.

«Une enquête de cette nature doit être soumise à un strict degré de confidence», a déclaré Juri Laas cité lundi par le quotidien «Express».

«Aucun détail de l'enquête ne doit être révélé à aucun moment car cela pourrait sérieusement la compromettre et mettre en péril les vies des témoins», a dit le porte-parole du groupe de travail chargé par la Mission européenne au Kosovo (Eulex) d'enquêter sur ce trafic présumé.

«Cela sera une enquête internationale complexe qui demandera beaucoup de temps pour être complétée», a-t-il ajouté.

Le procureur John Clint Williamson, un Américain, dirige un groupe de travail mis en place en juin par Eulex pour enquêter sur un rapport du Tessinois Dick Marty, adopté en janvier par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.

Le Premier ministre du Kosovo impliqué?

Dans ce rapport, M. Marty décrit un trafic d'organes présumé perpétré par des maquisards kosovars albanais sur le territoire albanais lors du conflit de 1998-99.

Ces organes auraient été prélevés sur des prisonniers essentiellement serbes, capturés au Kosovo avant d'être transférés en Albanie. Les organes auraient été ensuite écoulés sur le marché international.

Dick Marty évoque les noms d'anciens dirigeants de l'UCK, la guérilla indépendantiste kosovare albanaise, dont celui d'Hashim Thaçi, l'actuel Premier ministre du Kosovo. M. Thaçi et les autorités albanaises ont démenti ces accusations.

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