Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L'armée suisse n'est pas prête à se défendre

Face au terrorisme, nos soldats se sentent démunis. Le chef des forces terrestres, Dominique Andrey, l'a dit vendredi soir aux officiers valaisans.

08 févr. 2010, 05:01

«On sait ce que l'on veut exactement de l'armée, mais les ressources allouées ne correspondent pas à cette volonté», a déclaré vendredi soir à Saillon le chef des troupes terrestres, le commandant de corps Dominique Andrey, devant l'assemblée des officiers du Valais romand. «Il y a une différence de 20% entre la vision que l'on a de l'armée et la réalité.»

Cette différence est avant tout financière. «Pour remplir la mission telle qu'elle est assignée, il faudrait environ 4,8 milliards de francs par année, alors qu'on nous en octroie entre 3,7 et 4 milliards.» Le commandant de corps explique également que les mesures d'économies provoquent une augmentation de frais. «Le nouveau matériel n'est plus acheté pour l'ensemble de l'armée. Par exemple, entre cinq et sept bataillons d'infanterie seulement sont équipés sur vingt. Stratégiquement, ce n'est pas grave. Si nous devions mettre sur pied cinq bataillons en même temps, c'est que...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias