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L'ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin au Burundi

Ce dimanche, Pascal Couchepin entamera une mission au Burundi au nom de la secrétaire générale de la Francophonie. L'ancien président de la Confédération doit parler avec tous les représentants politiques de ce pays africain des Grands Lacs toujours dans une impasse.

08 sept. 2015, 17:04
Visite de la construction de l exposition dediee a Blaise Cendrars en compagnie de Pascal Couzchepin
La Chaux de Fonds 12 11 2014
Photo R Leuenberger

Pascal Couchepin entame dimanche une mission de quatre jours au Burundi en tant qu'envoyé spécial de la secrétaire générale de la Francophonie. Il doit rencontrer le président Pierre Nkurunziza et les principaux acteurs de la crise qui divise le pays depuis avril.

L'ancien président de la Confédération doit aussi s'entretenir avec des responsables politiques de la majorité comme de l’opposition, des organisations de la société civile et les principaux partenaires internationaux présents sur place, a indiqué à l'ats l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Cette mission s’établit dans le cadre de l’accompagnement par la Francophonie de la recherche d’une solution à la crise. Le Conseil Permanent de la Francophonie (CPF) avait décidé en juillet de mettre le Burundi sous observation, regrettant les conditions dans lesquelles les élections législatives et locales du 29 juin avaient eu lieu et la rupture du dialogue politique.

"Impasse"

A son retour, le Valaisan remettra un rapport à la secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean. Ses recommandations permettront à l'OIF de conforter son action, aux côtés des autres partenaires internationaux, pour contribuer à la reprise du dialogue politique et à la stabilité du Burundi.

Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, M. Couchepin avait effectué une première mission au Burundi début juin. Il avait alors estimé que "la situation politique est dans l'impasse", faisant état de "problèmes d'ordre politique, juridique et institutionnel".

Pierre Nkurunziza a prêté serment le 20 août, un mois après sa réélection pour un troisième mandat controversé, dont la conquête a plongé son pays dans une crise politique émaillée de violences meurtrières. Les violences ont fait plus d'une centaine de tués et poussé plus de 180'000 personnes, selon l'ONU, à fuir dans les pays voisins.

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