Boris Johnson sent son heure venir. Son rêve de devenir premier ministre semble enfin à sa portée, dans un peu plus d’un mois. Sa tentative au lendemain du référendum sur le Brexit, en 2016, avait viré au fiasco. Le héraut de la campagne pour quitter l’Union européenne s’était pris les pieds dans son impréparation et avait été trahi par son «allié» Michael Gove, ouvrant la voie au couronnement de Theresa May.
Pendant trois ans – deux au gouvernement et un sur le banc de touche –, il n’a eu de cesse de torpiller les efforts de celle-ci pour parvenir à un accord de sortie négocié avec les Vingt-S...