C’est mon glacier, il est en train de mourir et c’est douloureux.» Jacques Dubochet voulait nous emmener au pied de Ferpècle dans le val d’Hérens. Parce qu’il allait déjà se promener là-haut il y a trente ans lorsqu’il a acheté son chalet, un peu plus bas, à Villaz. Et parce que c’est là qu’il monte les tours en observant le recul de la langue de glace et en le confrontant à toutes les théories climatosceptiques.
«Je ne comprends pas qu’on puisse nier le problème.» Jacques Dubochet ne supporte pas de ne pas comprendre, d’autant plus quan...