Dans les couloirs feutrés de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à Vienne, c'est un terrible bras de fer qui s'est noué. Il oppose la petite Suisse aux puissants Etats-Unis. Au coeur de cette rude bataille diplomatique et politique: une initiative helvétique, lancée dans le sillage de la catastrophe de Fukushima (mars 2011) pour améliorer la sûreté des centrales nucléaires dans le monde.
Dans cette valse des atomes, la Suisse est à la baguette. C'est elle qui a réussi à convoquer la conférence diplomatique agendée au 9 février prochain. A cette date, les Etats signataires de la Convention sur la sûreté nucléaire - charte qui engage ces pays à tout entreprendre pour protéger les hommes et l'environnement des radiations - débattront d'un amendement "Swiss made".
Séisme ou raz-de-marée
Soutenu par deux tiers des Etats signataires de la convention, et par l'Union européenne unanime, ce texte souhaite que "les nouvelles installations...