Des gardes-frontière suisses devraient bientôt patrouiller aux frontières de l'espace Schengen. Le Conseil fédéral a transmis hier au Parlement le message visant à reprendre deux règlements de l'UE pour freiner les migrations illégales. Les deux textes portent sur la participation à l'agence européenne pour les frontières extérieures (Frontex) et aux équipes d'intervention rapide aux frontières (Rabit). Ces instruments servent à compenser l'abolition des contrôles systématiques des personnes aux frontières intérieures.
La Suisse, qui sera associée à l'espace Schengen dès le 1er mars, est tenue de reprendre les développements de l'acquis communautaire dans ce secteur. Frontex pourra dès lors requérir l'engagement de gardes-frontière suisses pour des missions de durée limitée.
La Confédération pourra néanmoins refuser son soutien suivant l'engagement prévu. Les coûts d'une participation à Frontex devraient avoisiner 2,3 millions de francs par an.
Refus guillotine
Cette agence coordonne la coopération entre les Etats membres de Schengen face aux vagues d'immigrants...