Lorsqu'il publie son premier roman en 2003, Khaled Hosseini ne s'attend pas à ce que son livre devienne numéro un des ventes aux Etats-Unis, et dans bien d'autres pays. Chronique rêvée pour une adaptation au cinéma, «Les cerfs-volants de Kaboul» n'a pas été long à séduire les producteurs hollywoodiens. Et c'est notre Marc Forster national qui s'y est collé.
Il faut dire que le cinéaste suisse est en état de grâce aux Etats-Unis, après les succès remportés par «A l'ombre de la haine», «Nerverland» ou «L'incroyable destin de Harold Crick». Habitué à changer de registre (il réalise actuellement le vingt-deuxième volet de la série «James Bond»), Forster a eu l'occasion ici de raconter une belle histoire d'amitié, sur fond de réalité politique et historique.
Amitié brisée
Le point de départ de l'histoire se situe en Afghanistan, à la fin des années 70. Amir, 12 ans, est le fils d'un riche...