La Fédération d’élevage de la race d’Hérens l’annonce sur son site internet (www.vacheherens.ch), la tuberculose a causé des ravages dans les rangs des reines. «La reine de l’alpage d’Eison, la reine des génisses du combat de Chippis (ndlr. qui a eu lieu en 2008) dans le troupeau de Bertrand Roux; la reine du match de Mollens (2012) et la reine de deuxième catégorie du combat de Mission (2011) chez Loïc Gillioz.» Le court article est accompagné des photos de «Coquine», «Caline», «Furibonde» et «Chiquita», les quatre grandes reines, malheureuses victimes de la maladie qui frappe les bovins.
«Sur le peu de vaches déclarées positives, la proportion de vaches connues est hallucinante», commente le site de la Fédération. Il y a quelques jours, le vétérinaire cantonal, Jérôme Barras indiquait que cinq bovins ont dû être abattus dans le cadre de la deuxième phase de contrôles de détection de la tuberculose. Quatre reines connues sur cinq bêtes abattues, cela fait effectivement beaucoup.
Lors de l’assemblée annuelle des Amis des reines qui s’est tenue samedi à l’Ecole d’agriculture de Châteauneuf, le président de l’association, Stéphane Rudaz a rappelé cet épisode tragique dans la vie des éleveurs. Il a lancé un cri du cœur: «Nos vaches en ont marre de se faire piquer sans preuve», tout en ajoutant un peu plus tard qu’il faut faire confiance aux autorités et aux vétérinaires.