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Daniel M., une mission parmi tant d’autres...

L’action de l’ex-espion suisse est fustigée par la délégation des commissions de gestion. Mais la politique n’a rien dit sur d’autres actions des Renseignements.

09 avr. 2018, 00:01
Nationalraetin Maya Graf, GPS-BL, Staenderaetin Anne Anne Seydoux-Christe, CVP-JU, Staenderat Alex Kuprecht, Staenderat Claude Janiak, SP-BL, SVP-SZ, Nationalrat Alfred Heer, SVP-ZH, und Nationalrat Hugues Hiltpold, FDP-GE, von links, sprechen an der Medienkonferenz der GPDel (Geschaeftspruefungsdelegation), am Montag, 26. Maerz 2018 in Medienzentrum Bundeshaus. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ MK GPDEL

La vérité d’hier n’est pas forcément celle d’aujourd’hui. L’affaire de l’ex-espion suisse Daniel M. tendrait à le démontrer. Sa mission en Allemagne, de 2011 à 2014, vient de se faire durement condamner par la Délégation des commissions de gestion du Parlement: le Service de renseignement de la Confédération (SRC) a agi illégalement en l’envoyant se procurer activement des informations à l’étranger. Cette sévérité a de quoi surprendre: durant la même période, la haute surveillance parlementaire n’a rien trouvé à redire sur des dizaines d’autres opérations exécutées à l’étranger.

Chaque année, en effet, la Délégation des commissions de gestion, formée de trois conseillers nationaux et autant d’élus aux Etats, se penche sur les opérations du SRC. Le contre-espionnage lui fournit une liste de ses mandats, entre 100 et 150 par an. Ce catalogue distingue les interventions extérieures et intérieures, soulignent des sources proches du dossier. Constat: le SRC mène régulièrement...

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