Une voix monocorde parfumée d’un accent de l’est, un air froid, réchauffé tantôt par une blague ou un sourire. Le tout enrobé par un vocabulaire répétitif, car bien choisi: Vladimir Petkovic est un homme de peu de mots, mais qui sait où il va. A trois jours de son premier match à la tête de l’équipe de Suisse en Coupe du monde, le «Mister» livre ses ambitions et revient sur ses quatre premières années de service.
Le match face au Brésil se rapproche. Le plan anti-Neymar est-il en place?
Je n’ai pas mis de point rouge sur lui. S’il ne touche pas le ballon, il ne sera pas dangereux. A nous d’anticiper certaines passes, de jouer intelligemment.
Vous avez bénéficié de deux mois entre les amicaux du mois de mars et la préparation estivale. Suffisant pour décortiquer vos futurs adversaires?
Au contraire, je n’ai pas passé énormément de temps à...