AMERTUME "J'ai tout dit dans la lettre ouverte que j'ai transmise aux médias hier. Chaque mot est choisi et pesé" , lance d'emblée Charles Kleiber. Un jour après avoir donné sa démission au Département de la santé, le septuagénaire a la voix un peu lasse au bout du fil. Et affirme ne rien vouloir dire de plus que ce qu'il a mis du temps à écrire.
Au fil des minutes cependant, il accepte de décrire brièvement son état d'esprit après avoir pris la décision de quitter l'Hôpital du Valais. "Pour une part de moi, je suis soulagé; pour une autre part, la mission que j'avais n'était plus poss...