Quels que soient les méandres ou les affluents que l’on prenne, quelles que soient les tentatives de prendre le large que l’on épuise, on finit toujours par remonter le courant et retourner aux sources. «C’est vrai. Il vient toujours un moment où on se rend compte qu’on ressemble à nos parents», sourit Pierrick Destraz, Tonton Pierrick sur Couleur 3, qui s’apprête à vernir «Le temps perdu», un disque où il revisite, s’approprie le répertoire composé par son père dans les années 70, quand Henri Dès écrivait «pour les grands».
A la base de cette remontée d’un temps retrouvé, un rêve où Pierrick Destraz s’est vu en train de jouer ces chansons. «Je ne suis ni vraiment chanteur, ni vraiment guitariste. Je m’y suis mis il y a quatre ans pour mon spectacle sur l’histoire du rock mais je ne me pensais pas capable de m’attaquer à ces morceaux.» Mais l’aval...