"En tant que femme, j'ai été marquée par cette expérience. Ces Africaines vivent des drames. Elles doivent s'asseoir sur des bidons, des draps ou du papier journal pour contenir les fuites" , témoigne Muriel Darbellay , instrumentiste. "Elles expliquent qu'elles n'ont plus dormi dans des draps secs depuis vingt ans, c'est difficile . J'ai eu la chance d'être au bloc opératoire la plupart du temps et de ne pas assister aux consultations. Cela m'aurait traumatisée d'entendre leur douleur" , continue-t-elle. Muriel Darbellay a tout de même observé et cotôyé ces femmes. Elle a été touchée par la solidarité que se sont témoigné trois patientes: "Elles ne se connaissaient pas. Nous les avons surnommées les marmottes. Ces femmes sont restées debout, collées les unes aux autres à se tenir la main en attendant d'être opérées. Elles ont ensuite subi l'intervention les unes après les autres. Et elles se sont retrouvées en...
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