Le Valais a décidé de confier la surveillance de ses gravières et carrières aux... professionnels de la branche. Il devient ainsi le deuxième canton romand à procéder de la sorte, après son voisin vaudois.
Hier à Sion, le conseiller d'Etat Jacques Melly, le chef du Service de la protection de l'environnement (SPE) Cédric Arnold, le président de l'Associations suisse de l'industrie des graviers et du béton (ASGB) André Renggli, son directeur Martin Weder ainsi que le président de l'Association valaisanne de l'industrie de la pierre (AVIP) Daniel Pannatier ont en effet paraphé «un contrat de branche» qui délègue aux inspecteurs de l'ASGB le soin de contrôler ces domaines d'activité combien sensibles. Mais n'est-ce pas quelque part dangereux d'accorder aux exploitants le pouvoir d'exercer une telle autosurveillance? «Pas du tout. Cette solution présente au contraire plusieurs avantages, comme celui d'assurer une égalité de traitement à toutes les entreprises du canton», s'est...