C’est la réponse du berger européen à la bergère suisse, qui rend d’apparence la mission presque impossible. En répondant à la lettre que le président de la Confédération, Ueli Maurer, lui a adressée le 7 juin, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s’est dit, hier, prêt à apporter les «clarifications» au projet d’accord institutionnel que Berne réclame. Mais à deux conditions: la fenêtre de tir est limitée à quelques jours et il n’est pas question de «renégocier» le compromis trouvé en novembre 2018.
Les ambassadeurs des Vingt-Huit auprès de l’UE – de vrais décideurs – ...