Il n’est jamais trop tard pour donner un nouveau souffle à sa carrière. A 44 ans, Vincent Monnet l’a bien compris. Le bûcheron martignerain, qui vient tout juste de terminer une formation supérieure de garde forestier, a été nommé directeur adjoint d’une exploitation au Gabon. A compter du 1er novembre, il aura ainsi pour mission de gérer une forêt tropicale de 600 000 hectares, soit une superficie similaire à celle du canton du Valais. Rien que ça.
«Après plus de vingt-cinq années passées avec une tronçonneuse à la main, que ce soit pour le compte de la bourgeoisie de Bovernier ou d’entreprises privées de la région, j’avais envie de changer d’air, d’aller voir ailleurs», confie-t-il.
A la tête de 180 collaborateurs
C’est à Bambidié, une ville de 4000 habitants située en plein cœur de la forêt gabonaise, que Vincent Monnet déposera ses valises. Pour trois mois, voir plus si la...