Récemment, la version intermédiaire du rapport du comité de pilotage sur l’avenir de l’aéroport de Sion a été transmise pour consultation au Conseil d’Etat. Jean-René Fournier, président du comité, a accepté de nous livrer les lignes directrices des discussions en cours. Bonne nouvelle pour commencer, le centre d’apprentissage devrait être sauvé. «Tous les partenaires impliqués sont prêts à inscrire la pérennité de ce centre dans une convention. Nous estimons que la Confédération nous doit bien ça puisque le Valais est le canton le plus touché en termes de places de travail suite à la restructuration de l’armée et c’est aussi le plus affecté par les nuisances des entraînements des avions de combat», insiste Jean-René Fournier.
Pour le reste des discussions, le groupe de travail est suspendu aux décisions de l’armée qui devraient tomber cet été. «Dans son plan de stationnement, l’armée a décidé de placer son centre de compétence et ses écoles de formation sécurité militaire à Sion. Nous attendons de connaître avec précision le nombre de militaires concernés par cette nouveauté. Nous ne savons pas non plus quelles seront les infrastructures nécessaires. Notre mission est de mettre en phase les besoins de l’armée et les ambitions de la ville et du canton en ce qui concerne l’aéroport civil», relève le président du comité de pilotage.
Un président qui conserve encore l’espoir de voir l’armée maintenir une petite activité comme base de dégagement: «Aujourd’hui, nous avons une base aérienne militaire avec une activité civile. Le travail du comité de pilotage est de penser pour le futur à un aéroport civil avec une activité militaire.»