Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

A Sierre, le climatologue Jean-Pascal van Ypersele prévient: «Nous n’avons pas d’autre choix que de continuer à essayer»

Ancien vice-président du GIEC, le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele tente à la fois de décrire l’urgence climatique et de délivrer un message d’espoir.

15 juin 2019, 17:05
Le 21 mai dernier, le climatologue Jean-Pascal van Ypersele manifestait pour le climat à Bruxelles.

Rompu aux exercices de communication, il martèle ses messages avec calme. Entre des conférences destinées aux chercheurs de l’EPFL et une autre organisée à Sierre par le Groupe Jeune Climat Valais et l’ONG Utopia, Jean-Pascal van Ypersele répond aux questions du «Nouvelliste». Le climatologue belge incarne le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Il en a assumé la vice-présidence de 2008 à 2015 et il en briguera la présidence en 2022, après un premier échec. Pour le docteur en sciences physiques et professeur de l’Université de Louvain, la situation est préoccupante, mais il est encore temps d’agir.

Le monde va si mal que ça selon vous?

Il va assez mal. Les signaux d’alarme se multiplient rapidement. Les calottes glaciaires ont commencé à fondre plus tôt que prévu et le niveau des eaux augmente. C’est inquiétant. La bonne nouvelle, c’est que nous avons la certitude que l’augmentation des températures...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias