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A contre-courant

18 nov. 2009, 05:59

SIMON EPINEY ancien conseiller aux Etats

La libéralisation du marché postal est à nouveau à l'ordre du jour du Parlement.

La commission ad hoc du Conseil des Etats vient d'emboîter le pas au Conseil fédéral en acceptant le principe de supprimer le monopole que La Poste détient sur les lettres de 50 grammes.

C'est une nouvelle peu rassurante dans la mesure où c'est le monopole sur les lettres qui permet de financer la desserte de base sur tout le territoire.

Certes on ne peut par revenir au bon vieux temps du télégramme qui a disparu dans l'indifférence générale.

De même, on doit prendre acte que le courrier électronique risque de remplacer progressivement les lettres.

Mais cette décision peut être lourde de conséquences pour les régions périphériques qui pour cause de manque de population ou de tissu industriel et d'éloignement, ne sont par définition pas rentables.

Depuis plusieurs années, la Confédération...

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