«J’ai toujours aimé les biographies.» Dans «Toi, moi & le monde», Rebecca Bonvin dévoile des pans de sa personnalité et de sa vie privée. «Mais si j’ai voulu parler de ma mère, c’est parce que je trouve que c’est un sujet universel. D’où le titre du spectacle», dit la jeune femme d’emblée. Au menu de ce one-woman-show, «de la danse, des chansons, des cascades, des feux d’artifice, du drame, du surréalisme et beaucoup de rigolade», promet le flyer.
Enfant unique, Rebecca dit avoir été «surprotégée et surtout, sur-aimée par sa maman. Elle avait toujours peur de me perdre ou que je tombe entre les mains du mal». Une mère qui a eu une vie assez rude, qui a dû porter beaucoup de choses. «Je me suis dit que je voulais faire quelque chose de ça. Et je crois que j’ai réussi à trouver la distance suffisante pour faire de ma mère un personnage de théâtre.»
Un fort accent valaisan
Le public de l’Alizé Théâtre est donc convié à découvrir cette maman au fort accent valaisan. Un personnage truculent. La comédienne évoquera sa mère jeune, parlera du mariage de ses parents, de sa naissance à elle, de son passage dans l’adolescence jusqu’à ses rapports actuels avec sa maman. «Elle est tout ce dont j’ai besoin et tout ce que je désire fuir. Unique, brillante, insupportable, mais tellement lumineuse», dit encore Rebecca. Une maman qui devrait venir découvrir le spectacle lors de la première.
Au Théâtre Alizé, le 26 février à 19 heures, les 27 et 28 à 20 h 15 et le dimanche 1er mars à 17 heures. Les billets ici.
Le portrait de Rebecca Bonvin est à lire dans nos éditions payantes de jeudi.