"Le moyen le plus durable de prévenir la dépendance consiste à préserver le mieux possible l'enfance." Lu dans le texte, on est tous d'accord. Sauf que dans la réalité, c'est plus compliqué quand on est soi-même dépendant à l'alcool ou aux drogues: difficile de préserver son conjoint ou ses enfants de sa propre "folie". Mais pas impossible non plus si l'on ose communiquer, si l'on ose parler à ses enfants. C'est l'une des leçons retenues lors de la journée "rencontre et partages". Organisé samedi dernier par la Villa Flora, le centre de traitement des addictions, et l'association des anciens et des sympathisants de la Villa Flora (ASVF), le rendez-vous portait sur le thème, "Addiction: quel impact sur les parents et les enfants?".
Les enfants sont souvent... les parents pauvres
"Les enfants et les proches de dépendants sont souvent les parents pauvres, car nous mettons généralement toute l'attention sur les dépendants",...