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Le législatif sédunois refuse de sacrifier le cimetière de Saint-François

Le Conseil général de la capitale s’oppose à la disparition de certaines pierres tombales du cimetière de Saint-François au profit d’un espace public. Il l’a fait savoir à son exécutif mardi soir au terme d’un vote plus émotionnel que partisan.

16 déc. 2020, 16:59
Une partie des pierres tombales devrait disparaître au profit d'un espace public.

Sur le fond, les élus sédunois sont unanimes. Ils adoptent la révision du plan de quartier pour le secteur du couvent des capucins et l’aménagement du cimetière de Saint-François. Mais l’avenir de ce dernier fait débat. La Ville, elle, projette d’accompagner «la mue du cimetière en lieu de mémoire et de recueillement». En clair, la municipalité veut ôter plusieurs pierres tombales de la partie sud pour créer un espace public. La partie nord, protégée, n’est pas concernée.

«Egaux face à la mort»

Le législatif s’oppose à la vision de l’exécutif. Il veut conserver les sépultures amenées à être retirées. «Les beaux mausolées des grandes familles ne sont pas menacés alors que les pierres tombales des travailleurs modestes doivent disparaître», s’insurge le conseiller général Mathieu Gachnang (PDC). «Face à la mort, nous sommes tous égaux.»

Carole Schmid, municipale chargée des bâtiments et de la construction, réfute la lecture de son collègue...

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