Il est 8 h 53, sur les hauts de Crans-Montana. Depuis quelques minutes, le funitel de la Plaine Morte est à l’arrêt entre le 2e et le 3e pylône de la ligne. Le portillon de la cabine s’ouvre, laissant s’engouffrer l’air frais de l’hiver. Sous nos pieds, 160 mètres de vide nous séparent de la piste de ski.
Solidement harnaché, César Toussaint s’approche de l’embrasure. «46, 47, 48… largage!» Suivant la consigne de son collègue de l’EPFL Rocket Team (ERT), l’&ea...