Quand on relève la grandiloquence du titre de son dernier album «Monumental» récemment sorti, le boss de Kadebostany Guillaume Bozonnet semble réticent à manier le cliché… «Je ne suis pas du genre à mettre un cadre au projet avant de me mettre au travail. Mon ambition, c’est juste de faire le disque le plus beau possible. Après, il appartient aux auditeurs, aux journalistes de se faire leur propre idée… L’image est une arme à double tranchant. Elle a tellement tendance à prendre le dessus sur la musique qu’il faut y faire très attention.» Pourtant, c’est cette esthétique très tranchée, jouant habilement avec les codes martiaux, le culte de la personnalité, les emblèmes, les bannières d’une nation purement imaginaire, qui a fait la particularité de Kadebostany à son arrivée sur la scène nationale il y a sept ans.
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