Cela fait deux ans que Céline Mariéthoz se prépare. Et le jour-J est enfin arrivé. La Valaisanne s'envole mardi pour l'Himalaya. Avec 5 autres alpinistes français, dont deux guides, elle espère venir à bout du Gimigela, un sommet à l'extrême est du Népal qui culmine à 7350 mètres.
Ce pic encore peu connu, qui vit dans l'ombre du Kangchenjunga et ses 8686 mètres, ne totaliserait que trois ascensions. C’est à la dernière page d’un bouquin sur les plus belles ascensions népalaises que Céline l'a découvert. "La montagne inachevée", écrit le guide Jean Annequin en 2003 alors qu’il revient tout juste d’une tentative de première dans la face sud. Ni une ni deux, elle le contacte et lui fait part de son intérêt à finir cette voie. "Il s’est renseigné sur mon pedigree, a vu que je ne sortais pas de nulle part et a réussi à monter une expédition", se réjouit-elle aujourd'hui, à quelques heures d'embarquer.
Avant son départ, Céline Mariéthoz s'est confiée au "Nouvelliste". A lire dans l'édition du mardi 5 novembre.