Un peu partout dans le monde, ces événements fleurissent. Et pour la première fois cette année, Sion rejoint le mouvement. Le premier hackathon pour le climat ou climathon valaisan aura lieu sur 24 heures du 6 au 7 décembre. Les inscriptions sont désormais ouvertes en ligne. Tout le monde peut se lancer.
«En termes de profil, on aimerait voir des étudiants, des professeurs, des ingénieurs et des entrepreneurs. Des personnes aux compétences techniques mais également des généralistes comme des politologues, sociologues ou éthiciens», précise Marie du Pontavice de l’association Utopia qui coorganise l’événement.
Au final, entre 60 et 80 places sont disponibles. Le climathon se déroulera dans les bâtiments en construction de la Haute école d’ingénierie, sur le campus Energypolis, spécialement aménagés pour l’occasion.
Planifier le futur énergétique de Vex
Quelque 117 villes dans 50 pays organisent un climathon en 2019, dont Genève et Lausanne en Suisse romande. Le but de ces rendez-vous? Imaginer des solutions innovantes, durables et applicables pour répondre aux défis très concrets posés par le changement climatique.
A Sion, deux challenges sont proposés. Le premier vise, sur la base du cas concret de Vex, à inventer le futur énergétique 100% indigène et renouvelable d’une commune valaisanne. Les solutions devront être possibles à implémenter d’ici à 2050 et être rendues génériques pour être applicables à d’autres localités du canton.
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Des projets pour le futur campus HES-EPFL
Le second pose la question du rôle à court terme pour l’écosystème HEI-HES-SO Valais Wallis, l’EPFL Valais Wallis et le quartier campus comme accélérateur de transformation durable.
A chaque challenge ses partenaires. Le canton du Valais et Energies Sion Région pour le premier. L’EPFL Valais et la HES-SO Valais pour le second. L’événement est aussi soutenu par la Ville de Sion. A noter qu’il est également possible de s’inscrire en groupe d’entreprise et de bénéficier d’un accompagnement sur un autre défi. Un jury d’experts locaux se penchera sur les solutions qui émergeront. «Ces défis répondent vraiment à une demande. Un suivi est prévu pour que les solutions soient réellement mises en œuvre et déployées à l’échelle réelle», conclut Marie du Pontavice.