Adline Vouillamoz (bugle), Stéphanie Gaspoz (euphonium) et Jonathan Théry (alto) ne sont pas prêts d’oublier leur semaine passée à Montreux. Avec 35 autres musiciens venus de tout le Vieux Continent, ils ont donné corps et voix au Brass Band européen des jeunes 2019.
Une pépinière de talents appelés à devenir l’élite de demain. Samedi soir, la formation dirigée pour l’occasion par le chef de Vétroz Bertrand Moren – qui a relayé Véronique Gyger malade – a participé au concert de gala, aux côtés du Valaisia, accompagnant sur scène des solistes de prestige à l’instar du trompettiste Patrick Ottiger et du tromboniste basse Lionel Fumeaux.
«C’est une chance unique de pouvoir les côtoyer», s’enthousiasme Adline, 21 ans, qui joue à l’Union de Vétroz et dans l’Ensemble de cuivres valaisan (ECV). Sa collègue au sein de l’ECV, Stéphanie Gaspoz (22 ans) abonde, trop heureuse d’avoir pu suivre de près chaque étape de ce 42e Concours européen des brass bands.
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«Maintenant, des visages nous sont connus, on pourra les saluer lors de prochains concours», lâche la musicienne de l’Echo des glaciers de Vex, le sourire masquant un peu la fatigue de cette intense semaine où se sont enchaînés répétitions et concerts.
Comme ses consœurs, le jeune altiste Jonathan Théry qui joue dans les rangs de la Fraternité de Liddes et dans l’ensemble Ambitus a les yeux qui brillent en évoquant l’élite des brass bands. «Concourir à cet échelon, c’est un rêve», confie celui qui s’est déjà illustré comme soliste.
Mais pas de précipitation. Les trois Valaisans savent que les marches sont encore nombreuses avant de pouvoir toucher au Graal. «Plus l’attente est longue, plus le plaisir est grand», conclut taquine Adline avant de revêtir son costume de scène pour un concert de gala qui tiendra toutes ses promesses.