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Mayens de Chamoson: La colère gronde chez les riverains du futur centre d'accueil pour les réfugiés

Les voisins du futur centre d'accueil pour réfugiés aux Mayens de Chamoson expriment leurs inquiétudes.

27 févr. 2015, 19:20
La maison de Martine Pommaz-Chervet se situe à 30 mètres à peine du futur centre. Cette jeune retraitée ne se sent plus en sécurité.

Sur les sept personnes interrogées, cette semaine, aux abords du futur centre d’accueil pour requérants d’asile des Mayens de Chamoson, six ont tenu à exprimer leur profond mécontentement...et leur peur.

Certains se disent choqués tandis que Martine Pommaz-Chervet, elle, ne se sent désormais plus du tout en sécurité. «Ici, il n’y a pas grand-chose à faire. Encore moins le soir. Ces étrangers, ils vont s’ennuyer. Je crains que pour s’occuper, ils ne se mettent à voler dans nos maisons», clame cette jeune retraitée âgée de 64 ans. Sa maison se situe à 30 mètres à peine de l’ancienne colonie qui abritera, dès le mois de juin, jusqu’à 90 réfugiés pour 290 habitants sur les Mayens.

La goutte de trop

Dominique Comby, lui, redoute l’impact économique d’une telle nouvelle. Pour ce patron d’une entreprise de rénovation, c’est clairement «la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Cela va grandement nuire à la vente des chalets. Après l’acceptation de la LAT et de la Lex Weber, c’est un coup de massue supplémentaire pour le tourisme local».

Rassurer les indigènes

Roger Fontannaz, chef de l’office de l’asile à l’Etat du Valais, comprend cette peur de l’inconnu. Mais tient à rappeler que les conditions d’accueil ont fort évolué depuis les années 2000. «Avant, nous avions la volonté mais pas les moyens. Aujourd’hui, nous bénéficions d’un réel programme d’intégration. Si la personne est occupée, il n’y pas de problème. Le foyer de Vernamiège en est le meilleur exemple.»

Et de préciser aussi que les foyers mixtes, avec familles et enfants, sont moins sujets aux problèmes. Pour rassurer la population, une séance d’information est prévue, le 9 mars, en présence de la Conseillère d’Etat, Esther Waeber-Kalbermatten.

Retrouvez l'intégralité de cet article, avec notamment un reportage du côté de Vernamiège, dans nos éditions payantes de ce samedi 28 février.

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