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Mase: le «Trappeur» chasse le zèbre

Le restaurant "Le Trappeur", à Mase, a ajouté depuis peu de la viande de zèbre à sa carte des menus exotiques. Une première en Valais qui ne laisse pas la clientèle indifférente.

27 juin 2014, 14:42
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"Dans la jungle, terrible jungle le lion est mort ce soir", chantait à qui voulait l’entendre le regretté Henri Salvador. «Et bien que nenni!», répond Jean-François Luy, aimable chef de file du restaurant "Le Trappeur" à Mase. "Ici c’est le zèbre qui est mort. Et un zèbre bien dodu", plaisante le maître des lieux avec son humour si caractéristique. Car, oui c’est bien vrai, sur les hauts de Sion, depuis bientôt deux mois, il est désormais possible pour les clients de manger du zèbre. Une première en Valais. Et peut-être même en Suisse romande.

Contrôles stricts

"Les viandes exotiques, c’est un peu notre marque de fabrique. Lorsque le filon de l’antilope s’est tarie, mon équipe et moi avons très vite pensé à du zèbre", reconnaît le tenancier du restaurant. La viande est importée depuis des élevages en Afrique du Sud. Les contrôles sont les mêmes que pour la viande de porc. Un certificat de conformité par rapport aux trichines, des vers parasitaires logés dans les muscles, doit être fourni à chaque importation.

Du veau amélioré

Et le succès est au rendez-vous. "Oui cela marche bien. Il s’agit d’une viande blanche très tendre. Une sorte de veau amélioré. De plus elle est accessible à tout le monde car c’est une viande qui n’est pas aussi marquée par son goût que de la chasse ou du mouton", avoue de son côté le cuisinier du "Trappeur", Jérôme Pallante. La viande est servie sur ardoise pour garder au mieux le suc de la viande. "Nous importons les morceaux noble de l’animal, l’entrecôte ou le filet. Alors pas question de les servir en ragoûts ou quoi que ce soit du genre», poursuit le responsable des fourneaux. «En plat mijoté, la viande se transformerait vite en semelle."

Réactions contrastées

Côté clients, le choix du restaurant ne manque pas de susciter toutes sortes de réactions. "Certaines personnes sont gênées, d’autres amusées. Les avis sont très partagés. Une chose est sûre, une telle proposition ne laisse personne indifférent", explique la sommelière.

Retrouvez l'intégralité de cette article dans nos éditions payantes du "Nouvelliste" du samedi 28 juin.

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