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Au moment de franchir la ligne, Loïc Meillard hoche la tête. Il vient de remarquer qu'il échoue à 16 centièmes d'Alexis Pinturault et de la victoire du géant de Garmisch-Partenkirchen. La déception est très vite évaporée puisque le Valaisan serre le poing et exulte dans l'aire d'arrivée. En champion. Une deuxième place, ça se fête.
«C'était une belle course. Je suis content d'être parvenu à boucler deux manches sans commettre de grosses fautes qui peuvent rapidement coûter beaucoup de temps», concédait l'Hérensard à l'issue de la course, tout sourire.
Deux manches pleines de haut en bas, voilà ce qui manquait jusqu'ici à Loïc Meillard pour jouer les premiers rôles en géant. «Il y a toujours eu des erreurs à un moment donné alors que je savais que j'étais rapide», se remémore le Valaisan qui attendait «un déclic» dans la discipline cet hiver.