Sous le regard des Becs de Bosson, les premiers concurrents du VercoFly rejoignent la cabane. Le sourire qu’ils esquissent en atteignant la plaine rocailleuse parvient presque à leur ôter les masques de l’effort et de l’inquiétude. Un effort qui a débuté 1600 mètres plus bas, sac de parapente sur le dos, et qui s’achève en un peu moins de 3 h 30, pour les plus rapides. Quant à l’inquiétude, elle trouve son origine dans la légère bruine qui les accueille à 2985 mètres d’altitude. «Je ne m’inquiète pas concernant leur condition physique, sourit Yves Gavoldi, qui, avec ses deux associés de Twistair, organise pour la huitième fois la course de marche et de vol. Au terme d’une journée normale, le dénivelé positif moyen couvert par les participants se situe aux alentours des 3000 mètres.»
Attendre le bon créneau
En revanche, la pluie, elle, inquiète forcément la trentaine de concurrents...