«On avait à cœur de sensibiliser les gens autour de l’éducation pour tous. Et puis il y a eu un coup de cœur musical, tout simplement.» La chanteuse valaisanne Sylvie Bourban le dit elle-même: construit dans la foulée du projet «Une chanson pour l’éducation» (lire ci-contre), le collectif Adunaru («monde», en langue peule) est né d’«une évidence». Et le très nombreux public présent samedi soir devant la grande scène des Cinq Continents à Martigny ne s’y est pas trompé, réservant un accueil des plus enthousiastes au premier concert – sous ce nom – du combo helvético-burkinabé.
Un combo de très haute tenue
C’est que, dans le jargon de la musique, on ne serait pas loin d’appeler ça un supergroupe. On ne présente plus ni Sylvie Bourban, vocaliste de haut vol, ni les très expérimentés Julien Revilloud, génial guitariste et compositeur neuchâtelois, et Olivier Magarotto, brillant pianiste jazz valaisan....