«Aujourd’hui, avec le loup, on est constamment sur le qui-vive.» La mine désabusée, Alphonse Pralong scrute une grande clairière où paissent une soixantaine de moutons au-dessus de Suen. Un treillis métallique fait office de parc. Tout autour, la forêt. Et l’inquiétude dans le regard à l’heure où l’un de ses amis vient de perdre une brebis dans une attaque. Envolées les illusions d’un métier montagnard rude mais épanouissant, promis à un avenir. Car les alpages ne sont plus les seules zones convoitées par le prédateur.
Ce printemps, les éleveurs hérensards ont dû faire face à des attaques dans...