Le Valais est l’appartement témoin des dangers naturels. «Les éruptions volcaniques exceptées, notre canton est exposé à toutes les catastrophes naturelles potentielles», lâche Jacques Melly, chef du Département de la mobilité, du territoire et de l’environnement. Avalanches, glissements de terrain, crues, chutes de pierres. L’habitat des Valaisans est aussi rude que leur caractère.
Mardi soir, à l’occasion d’une soirée dédiée aux catastrophes naturelles d’octobre 2000, conjointement organisée par Canal 9 et «Le Nouvelliste», les acteurs valaisans de la gestion des dangers naturels ont regardé dans leur rétroviseur pour interroger l’avenir. Parce que les intempéries de 2000 ont conduit à de nombreuses mesures préventives et de sécurisation, dont certaines en cours de réalisation encore aujourd’hui.
Ce qui a changé depuis octobre 2000
1. Avancée technologique: au service de la météo
C’est probablement le plus grand changement en vingt ans. L’avancée technologique offre aux spécialistes des dangers naturels d’être meilleurs dans les...