On retrouve Claude Bernhard sur une terrasse d’Evolène. Quasi dans son fief. C’est un peu plus haut, à La Sage, que la souriante géochimiste de formation a posé son camp de base. A bien y regarder, le sourire est un soupçon plus radieux en ce mardi après-midi de novembre, contrastant avec le gris du ciel. Sur la table du troquet trône son dernier-né: «La voix des eaux». En couverture du livre édité par Slatkine, le majestueux Cervin nargue presque la Monstrueuse coquette. Vexée, Dame Dent Blanche ne se montrera d’ailleurs pas le temps de l’entretien.
Un entretien qui va s’écouler en tous sens, formant de multiples méandres, tant la bourlingueuse a de centres d’intérêt et de connaissances scientifiques. Mais loin de les asséner, Claude Bernhard les distille parcimonieusement au fil de la discussion.
Lac de montagne, val Dorbon. © Claude Bernhard
De l’infiniment grand à l’infiniment petit
Un peu à...