Une voyageuse masque son visage, juste au moment où le train s’arrête. Sur le quai de la gare de Sion lundi matin, d’autres utilisateurs des chemins de fer avaient déjà dissimulé leur bouche sous un voile de tissu synthétique. Adrienne et Pascal en font partie. Ce couple de retraités est favorable à l’obligation, en force depuis lundi, de porter des masques dans tous les transports publics du pays. «On a bien vu que quand ce n’était pas exigé, les gens ne jouaient pas le jeu.»
Eux ont pris l’habitude de cacher leur bouche et leur nez quand ils se rendent dans des lieux fréquentés. «Nous mettons un masque dans les grands magasins; il faudrait d’ailleurs que ce soit une obligation pour tout le monde.» En Suisse, seul le Jura a franchi le pas. Vaud s’apprête à suivre.