La carcasse s'abaisse lentement dans un grincement métallique. A quinze jours du coup d'envoi du Rallye du Valais, on a de la peine à imaginer que cette voiture sera au départ de l'épreuve: le moteur est un trou béant bordé de fils épars, le pare-brise est recouvert d'une épaisse couche de poussières et des outils sont disséminés un peu partout. Pourtant, Joël Pitteloud, son futur pilote, est optimiste: «Encore une petite vingtaine d'heures dessus et tout devrait être O.K. Le moteur est prêt à être installé, ça va rouler!»
Une passion qui prend du temps
Il faut dire que le propriétaire de la Renault Clio RS, mécanicien sur machine agricole de profession, ne compte plus le temps qu'il a passé sur son bolide: «Entre deux et trois heures par soir depuis quelques mois.» Quand on aime, on ne compte pas! Encore que cette fois, les circonstances sont un peu exceptionnelles....