Il neige, ce matin-là. Michel Rey, président du comité d’organisation local, n’est pas – trop – inquiet pour autant. Certes, les précipitations risquent d’être soutenues, dans quelques heures. Certes, la température sera fraîche, sinon hivernale. Mais les flocons devraient avoir la décence d’attendre la fin de l’étape et le retour des coureurs dans les bus avant de tomber.
L’arrivée reste sur la commune de Sion
Thyon 2000 entrera donc dans l’histoire du Tour de Romandie. La station, bien calme à cette période de l’année, s’apprête à devenir le toit de cette épreuve, l’arrivée d’étape la plus élevée. «2090 mètres, très précisément» annonce Michel Rey en désignant la ligne d’arrivée dessinée, pour quelques mètres, sur la commune de Sion.
La précision n’est pas anecdotique. C’est grâce...