Drame à la discothèque: bousculade ou geste délibéré?

Le mystère plane toujours autour du drame survenu samedi matin devant une discothèque de la capitale. Trois individus sont toujours en détention provisoire.

22 oct. 2013, 06:00
Le victime est décédée après avoir heurté un pilier en béton avec la tête.

Au premier regard, l’endroit ressemble à un paquebot échoué. Une cheminée décatie se dresse sur l’édifice tandis que des fenêtres en forme de hublots tape-à-l’œil s’alignent sur les côtés. Même les palmiers décoratifs, pourtant en métal, semblent desséchés. Les différentes enseignes qui ont occupé les lieux se mêlent au graffiti. C’est ici, devant l’entrée du club le Gotha et du Brasilia, qu’un drame est survenu samedi dernier aux environs de quatre heures. Un ressortissant français âgé de 26 ans a perdu la vie après une bagarre.

Que s’est-il passé? Patrice P., l’un des gérants, a tenu à apporter sa version des faits: «Une bagarre a éclaté à l’extérieur du bâtiment entre deux individus alors que la discothèque était fermée. Le personnel de sécurité est intervenu pour tenter de séparer les protagonistes. A un moment donné, une troisième personne s’est interposée. Elle a poussé la victime en arrière et sa tête a été heurter une décoration en béton qui se trouve devant l’entrée. C’est vraiment tragique, personne ne souhaitait donner la mort.» D’autres témoignages laissent pourtant penser que l’individu qui a poussé la victime l’aurait fait délibérément. Qui a tort? Qui a raison? De son côté, le Ministère public refuse d’en dire davantage pour l’instant. «Nous sommes en train de procéder aux différentes investigations. Je peux juste vous préciser que trois personnes sont toujours en détention provisoire», indique le procureur général Nicolas Dubuis qui ne pourra pas compter sur des images de sécurité puisque l’établissement n’est pas équipé de vidéos de surveillance. Comment la rixe a-t-elle débuté? Les protagonistes étaient-ils sous l’influence de l’alcool?

Retrouvez l'intégralité de cet article notamment les témoignagnes des collègues de la victime dans notre édition du mardi 22 octobre.