L’ancien conseiller national Stéphane Rossini (PS), 55 ans, va de nouveau connaître les feux de la rampe. Le Conseil fédéral l’a nommé mercredi à la tête de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS). Ce spécialiste des politiques sociales et de la santé qui a quitté le Parlement en 2015 en raison de la politique de limitation des mandats du PS valaisan entrera en fonction le 1er décembre. Il succédera au directeur démissionnaire Jürg Brechbühl, avec un salaire annuel de quelque 280 000 francs. Stéphane Rossini se réjouit de sortir de la théorie universitaire pour plonger les mains dans le cambouis. «L’OFAS est un office essentiel à la cohésion sociale du pays», souligne-t-il. Interview.
Vous avez été candidat malheureux au Conseil d’Etat valaisan, ainsi qu’au Conseil fédéral où c’est Alain Berset qui l’a emporté. La direction de l’OFAS est-elle un lot de consolation?
Pas du tout, ce poste s’inscrit dans...