«Nous voulons dire aux autorités que nous ne sommes pas d’accord. Le masque et le vaccin doivent être un choix; il faut arrêter la masque-arade.» Au sommet de la place de la Planta, samedi après-midi, Sarah Wicki crie au micro la colère partagée par les manifestants venus contester la gestion suisse du coronavirus. Selon la police, ils et elles sont 200.
A titre de comparaison, 12 000 personnes s’étaient réunies au même endroit pour la grève des femmes et jusqu’à 1200 pour le climat. «Peu importe le nombre, le signal est donné et on a passé un bon moment», réagit Sonia Praz. La coorganisatrice insiste sur l’ambiance délibérément bon enfant. «Nous avons demandé à des Suisses allemands qui avaient une autre philosophie de ne pas venir perturber la fête.»
Peu de manifestants portaient le masque. Malgré la loi. Mais parce qu’ils étaient là pour la contester.
© Le Nouvelliste