«J’aimerais mieux que l’on parle des athlètes et non de moi.» Denis Wicki est un homme qui se plaît à rester loin de la lumière des projecteurs. Les récompenses: très peu pour l’entraîneur anniviard qui préfère voir ses protégées Michelle Gisin, Wendy Holdener ou Mélanie Meillard truster les podiums de Coupe du monde plutôt que de récolter lauriers ou louanges. «Ce sont les skieuses qui font le job», aime rappeler celui qui a épaulé de nombreux skieurs et skieuses helvétiques dans leur progression, jusqu’aux médailles olympiques pour certains.
«Accompagner les jeunes skieurs» a toujours été la vocation du coach valaisan de 57 ans qui a rapidement délaissé la compétition pour se concentrer sur la relève. «Je me trouvais avec l’équipe régionale de Ski romand à 18 ans lorsque l’un de mes entraîneurs m’a clairement dit: «Tu ne seras jamais champion du monde.» Du coup, il m’a proposé une place de...