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Coronavirus: privées de leur festival, certaines fanfares valaisannes ont mal à leurs finances

Pas de festival, pas de carnet de fête et donc pas d’entrées financières. En Valais, les fanfares qui ont dû repousser voire annuler l’organisation de manifestations s’inquiètent pour leurs comptes. La Rosablanche de Nendaz devra s’endetter pour financer l’achat de ses nouveaux costumes. A Charrat, l’Indépendante devra revoir son mode de financement.

07 févr. 2021, 18:00
Frédéric Fragnière et Fabrice Mariéthoz sont inquiets pour les finances de la Rosablanche de Nendaz. Ayant dû repousser deux fois son festival, la société devra recourir à l'emprunt pour payer son nouvel uniforme.

«En 2018, nous avions emprunté 270 000 francs pour rénover notre local de répétitions. Notre festival tombait à pic pour renflouer les caisses. Malheureusement, le coronavirus est passé par là.»

Fabrice Mariéthoz, le président de la Rosablanche de Nendaz, est inquiet pour les finances de sa société. Après avoir dû annuler l’organisation du festival de la Fédération des fanfares démocrates-chrétiennes du centre en 2020, la Rosablanche devra encore faire l’impasse sur cet événement cette année.

A lire aussi: Coronavirus: le Festival des fanfares démocrates-chrétiennes du Centre reporté à 2022

Une manifestation vitale pour la société

Vendredi, elle a annoncé le report de la fête au printemps 2022. Et donc abandonné l’idée de mettre sur pied la manifestation en septembre. «Vu le contexte sanitaire et économique, nous n’avons pas souhaité prendre le risque d’organiser une fête en demi-teinte cet automne», justifie Frédéric Fragnière, président du comité d’organisation. Il insiste: «Comme notre...

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