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Chew Hua Seng, investisseur singapourien, explique sa vision de Nendaz

Dans une interview exclusive accordée au Nouvelliste, Chew Hua Seng, l'investisseur singapourien de l'hôtel Nendaz 4 Vallées, explique ses choix, ses idées et sa vision pour le futur de la station. Il aborde également la future école internationale qu'il va créer.

13 janv. 2015, 07:00
Chew Hua Seng, PDG de Raffles Education Corporation, a déjà investi près de 30 millions de francs à Nendaz. Il ne compte pas s'arrêter là.

Monsieur Chew, à Nendaz, on parle souvent de vous depuis votre achat, l'automne dernier, de l'hôtel Nendaz 4 Vallées. Comment un riche Singapourien atterrit dans ce coin de pays?

J'y suis venu la première fois il y a quatre ans pour voir le développement du complexe Mer de Glace, après avoir payé un acompte pour un appartement sans savoir où était Nendaz en Suisse! J'aime allier les affaires au plaisir et je cherche souvent des possibilités dans les régions que je visite. Ici, j'ai trouvé un bon filon.

Vous avez acquis cet hôtel de luxe pour près de 30 millions de francs. L'hôtellerie de montagne est bien connue pour ses problèmes de rentabilité en raison des saisons creuses...

Ma solution réside dans la venue de ces étudiants internationaux qui intégreront ma future école internationale. L'objectif est d'avoir 300 étudiants sur le site en permanence. Sans oublier les professeurs. Toutes ces personnes vont activement participer à la vie de la station et consommer. Mais il faut aussi vendre les beautés du lieu durant les quatre saisons. Savoir le promouvoir sera le rôle des acteurs touristiques, mais ce potentiel est là! Vous vivez dans une région avec beaucoup de merveilles qui n'ont besoin que d'une chose, la volonté de les mettre en valeur.

Raffles Education Corporation est leader en Asie-Pacifique dans le domaine de l'éducation privée. Vous allez vous implanter à Nendaz, une première en Europe pour vous...

Ce n'est qu'un début. Ce ne sera pas la seule école de notre groupe sur votre continent. Nous voulons nous étendre. Je ne peux pas vous dire où pour l'instant. Cela dépendra du réseau que nous pourrons créer et des occasions qui s'offriront. Les taxes en Suisse ne sont pas si différentes de ce que nous connaissons à Singapour, ce qui est intéressant pour commencer. Après cette première expérience, nous pourrons faire le point sur de prochaines possibilités.

Retrouvez l'intégralité de cette interview dans nos éditions du mardi 13 janvier.

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