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A Nendaz, plusieurs générations ont fêté les 50 ans de l'Ecole suisse de ski

L'Ecole suisse de ski de Nendaz a fêté ses 50 ans. Au programme, un slalom historique et humoristique, des émotions et des retrouvailles.

11 mars 2012, 11:52
ski3.web

 

Pour célébrer les 50 ans de l’Ecole suisse de ski de Nendaz, du beau monde est venu sur et au bord des pistes samedi. Il y avait les officiels: le conseil communal et notamment son président Francis Dumas, lui aussi mordu de ski «Mais plutôt du côté de Veysonnaz, puisque, plus jeune, j’habitais à Baar. Je suis ici aujourd’hui parce que 50 ans, pour une société locale, c’est important».

Pour ouvrir les festivités, les actuels dirigeants de l’Ecole de ski avaient organisé un slalom géant. Le but était de franchir 24 portes rapidement, cela va de soi, et avec style. Puisque l’ESS est née en 1962, que les concurrents sortent de leurs placards le matériel de l’époque avec lequel ils ont appris à skier!

Facéties sur la neige

Sur la piste de l’Alpage, des enfants, des retraités, des gens sont venus pour rire, d’autres pour gagner. Certains ont fait les deux. Pour ouvrir les feux, c’est un tandem qui a dévalé la piste dans un temps tout à fait honorable. Ensemble sur les skis, Jérôme Mariéthoz, le président de l’ESS et Alain Amacker, membre du comité. Ont suivi des démonstrations de snowboard, de ski, de télémark. Certains sont descendus en marche arrière, certains en chasse-neige, un autre encore à moitié nu dans un costume de Cro-Magnon. Cette apparition a inspiré à Dédé Baeriswyl, président de l’ESS pendant 20 ans, le commentaire: «Je ne sais pas depuis quand il ne s’est plus entraîné, mais cela doit faire dôle de skier sur de la neige artificielle». On n’a pas hésité à skier en robe, en vêtement des années 20, avec des rondelles de bâtons grandes comme des assiettes à soupe et des souliers militaires aux pieds.

Les people en pistes

Cette course était donc commentée par Dédé Baeriswyl, membre fondateur (actif pour la 46e saison), au courant de toutes les anecdotes concernant l’Ecole suisse de ski. Il en a d’ailleurs fait profiter le public venu samedi matin voir les slalomeurs. Il a relevé la présence dans cette compétition de personnalités comme Philippe Lathion, président de Télé Nendaz; Xavière Fournier, actuelle directrice de l’ESS, première femme à ce poste à Nendaz, «et seulement sixième à l’occuper, parce qu’un grand égoïste a duré 20 ans», a rigolé Dédé Baeriswyl, fautif au sourire rayonnant. Il y avait aussi sur les lattes Maurice Michelet «chef des patoisans de Nendaz»; Frédéric Glassey, directeur de Télé Nendaz; Raymond Mariéthoz, boucher de la station et par ailleurs premier cabaniste à Tracouet. En tout, 54 participants, tous plus joyeux les uns que les autres.

Trois catégories de prix

Au final le gagnant dans la catégorie «hors catégorie» est l’homme de Cro-Magnon, alias Pierre-Olivier Bourban, ancien directeur de l’office du tourisme de Nendaz, qui a laissé assez longtemps planer l’incertitude sur son identité. Le prix du costume va à Frédérique Lang et enfin, le prix du style est attribué à Georges Mariéthoz.

La journée de fête s’est ensuite poursuivie au Lac Noir pour la remise des prix et la soirée de retrouvailles, agrémentée d’histoires en patois, a eu lieu au restaurant l’Edelweiss, après une descente aux flambeaux.

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