«J’ai appelé mes clients pour leur dire que cela ne servait à rien qu’ils se déplacent. Absolument tout a été détruit. Une fois que l’assurance aura constaté les dégâts, on sera bon pour jeter l’ensemble du matériel.» Mardi matin, la patronne de l’institut de beauté Kinaï, Yannick Bender, va et vient, désappointée, autour de son commerce.
La veille au soir, elle n’était pas dans ses locaux – situés sous le carrefour de la Planta – lorsque les orages se déchaînaient sur la capitale valaisanne. «A 19 h 30, j’ai reçu un appel m’annonçant de l’eau partout. J’ai déboulé le plus rapidement possible, mais n’ai rien pu faire.»
Au bas du Grand-Pont, le sentiment d’impuissance est le même pour Manuelle Perruchoud, gérante d’un magasin de vêtements. «J’étais complètement paniquée. Il y avait 40 cm d’eau...