Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Sexa et alors? (3/4): Béatrice Sauthier, la vie au bout des pinceaux

Crainte par beaucoup, la retraite ouvre souvent de nouveaux horizons. De l’œnologie à la sculpture, du marketing à la peinture, de l’administration à la chanson ou de la médecine à l’opéra, ces Valaisans sexas s’éclatent!

28 avr. 2020, 12:00
En prenant une retraite anticipée, Béatrice Sauthier n’avait pas de projet précis. «Je savais juste que je n’allais pas rester assise sur mon canapé à regarder des séries américaines.»

Après une belle carrière chez Publicitas, elle surprend son entourage en quittant le monde du travail à 61 ans déjà. Béatrice Sauthier n’a alors pas de projet précis mais sa force créatrice la rattrape. Elle renoue avec l’art pictural qu’elle avait vaguement approché dans sa jeunesse.

Des traits puissants. Des strates. Des griffures. Une volupté certaine. De la douceur aussi. Et, à travers des textures et des piments différents, tout un champ de possibles qui s’offrent à l’imagination. C’est peut-être pour cela que la peinture instinctive de Béatrice Sauthier séduit autant de monde. A chaque exposition, beaucoup de petits points rouges sur ses toiles. Elle cartonne, Béatrice.

A lire aussi : Sexa et alors? (1/4) Charles Gobelet, le Bryn Terfel de la rhumatologie

Devant la toile, elle oublie tout

Tout commence lors d’une exposition de Christine Zwicky en 2017. «Je me suis sentie interpellée. J’ai eu envie de saisir des...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias